Or, désormais, il est possible d’affirmer que non seulement le gouvernement fédéral ne démontre aucune volonté concrète de protéger l’environnement, mais qu’en plus, il ne dispose d’aucune mesure législative pour encadrer le développement et l’exploitation industrielle. Sans équivoque, le commissaire à l'environnement, Scott Vaughan, affirme que la gestion des programmes environnementaux du gouvernement fédéral est complètement défaillante, inexorablement inapte à assurer la pérennité des grands écosystèmes canadiens contre les multiples agressions anthropiques ou naturelles (changements climatiques, pollution chimique et biologique, insectes ravageurs, etc.).
Les études d’impacts environnementaux présentent des lacunes dans la moitié des cas. En effet, après avoir révisé des dossiers d’examens préalables, le commissaire conclut qu’il est impossible d’avoir la certitude que les conséquences environnementales d’un projet de développement ont été correctement cernées et que des mesures d’atténuation ont été apportées. Et après coup, il n’existe aucun moyen de vérifier l’exactitude des études d’impact. Autrement dit, ces évaluations environnementales ne protègent pas réellement l’environnement, du moins, il est difficile de prouver le contraire !
Sans commentaire…
M.
(Source : Malorie Beauchemin, Ottawa épinglé pour sa gestion des programmes verts, La Presse, 3 novembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/200911/03/01-918010-ottawa-epingle-pour-sa-gestion-des-programmes-verts.php)
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