vendredi 6 novembre 2009

La conférence sur les changements climatiques à Barcelone se solde par un cul-de-sac diplomatique !


Hélas, les négociations diplomatiques ont finalement achoppé à Barcelone ; les 175 pays impliqués ne sont pas parvenus à conclure une entente commune sur les cibles de réduction des GES à adopter pour contrer efficacement les dérèglements climatiques.

Le principal point de litige réside dans le refus des pays industrialisés à opter des cibles ambitieuses de réduction des GES. Ainsi, les pays en développement refusent de porter seuls le blâme des changements climatiques et la responsabilité d’agir, alors qu’ils subissent quotidiennement les assauts du climat et que leur économie est fragilisée et vulnérable. Ils exhortent donc les pays riches à s’impliquer davantage dans des processus contraignants de réduction des GES, proportionnellement à leur part de responsabilités. Toutefois, les pays industrialisés tardent à réagir. Devant cet impasse, il apparaît patent qu’un accord international en décembre à Copenhague est pratiquement utopiste.

Aussi, les États-unis ont soulevé un tollé, une mer de critiques et de frustrations, en raison de leur incapacité à présenter une proposition formelle témoignant de leurs objectifs de réduction des GES. Un plan vague donc, sans substance.

Une seconde année de négociations pourrait bien être nécessaire afin de conclure une entente, selon certains délégués présents à Barcelone… Une année de moins pour la planète, les paysans et les habitants des pays pauvres et la biodiversité !

Tiens donc… Un cul-de-sac diplomatique… Surprenant ! (Ironie).

M.

(Source ; Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters, Il faudra attendre Copenhague, Radio-Canada.ca, 6 novembre 2009 ; http://www.radio-canada.ca/nouvelles/international/changements_climatiques/)

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