samedi 16 janvier 2010

Les déchetaristes ; la récupération de la nourriture pour éviter le gaspillage

L’émission 109, à RDI, dévoile une initiative fort inspirante ; des militants écologistes, également sensibilisés aux inégalités sociales (pauvreté, sécurité alimentaire, etc.), veillent à la récupération et à la redistribution de denrées alimentaires comestibles, autrement vulgairement jetés aux ordures.

Émission ;

Quel ordure !

Réalisation ; Geneviève Breault

Ils ne sont ni pauvres, ni sans-abri. Et pourtant ils fouillent dans les ordures pour se nourrir. Ce sont les militants du mouvement «Freegan», une coalition écologique qui lutte contre le gaspillage de nourriture par les supermarchés. Une jeune Montréalaise de 25 ans, Prunelle Thibault-Bérard, se joint à une patrouille de «freegans» qui vident les poubelles sous le couvert de la nuit, pour récupérer des aliments parfaitement comestibles. Dans son documentaire, Quelle ordure !, la réalisatrice Geneviève Brault se penche l’ampleur du gaspillage alimentaire et nous présente des activistes engagés qui se donnent corps et âme pour récupérer et redistribuer la nourriture aux plus démunis. Un documentaire inédit, tourné dans les tranchées de la guerre au gaspillage.

Un court extrait ; http://www.109-tv.com/emission_de_la_semaine.php

À voir absolument ; à RDI, ce samedi 16 janvier à 19h30 !



Liens ;

Voilà une initiative qui a de quoi faire réfléchir sur la surproduction et le gaspillage éhonté de denrées alimentaires...


M.

jeudi 14 janvier 2010

L’hydroélectricité ne sera pas reconnue comme une énergie verte par le Congrès américain !


Les efforts du gouvernement Charest dans son entreprise de faire rayonner Hydro-Québec sur la scène américaine des énergies vertes et renouvelables rencontrent un obstacle de taille ; le Congrès américain ne reconnaîtra pas l’hydroélectricité, découlant des réservoirs d’eau de barrages majeurs, comme une énergie propre, renouvelable et verte. Ainsi, même si cette filière émet peu de GES, elle ne sera pas considérée comme une énergie renouvelable, comme le sont l'énergie éolienne, l’énergie solaire ou le géothermique.

Déjà, certains analystes prévoient que la demande états-unienne pour l’énergie produite au Québec sera nettement inférieure aux pronostics établis par le gouvernement Charest.

«Hydro-Québec risque d'avoir plus de difficulté à augmenter ses exportations aux États-unis», affirme dit Joseph Doucet, spécialiste en énergie de l'Université de l'Alberta.

Un écueil important, donc, pour la société d’État, dont la stratégie financière des prochaines années est substantiellement basée sur la possibilité d’écouler des surplus énergétiques sur le territoire américain. Preuve en est ; l'offre d'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick, possédant des interconnexions avec la Nouvelle-Angleterre.

Néanmoins, rappelons qu’en vertu de l’exportation de ces prétendus surplus énergétiques, supposés rapporter la manne, Hydro-Québec a d’ores et déjà irréversiblement entamé, voire même complété, plusieurs projets controversés ; dérivation de la rivière Rupert, harnachement de la Romaine, projets Petite-Mécatina et Magpie, achat d’Hydro Nouveau-Brunswick et autres. Se targuant de figurer parmi les chefs de file en matière de lutte aux changements climatiques, la société d’État désire voir grand en misant sur des projets hydroélectriques d’envergure, au détriment cependant de nouvelles filières énergétiques, hautement prometteuses et déjà largement développées au niveau international ; l’éolien, le solaire, la géothermie, l’efficacité énergétique, etc.

Ce n’est pas que l’hydroélectricité soit tout à fait insoutenable d’un point de vue environnemental. Néanmoins, les technologies énergétiques ont grandement évoluées, faisant émerger du même coup des filières beaucoup plus respectueuses des écosystèmes et des communautés humaines, en plus d’afficher un coût de production inférieur à l’hydroélectricité. Dans un contexte mondial d’instabilité climatique, de raréfaction des réserves en eau et de déclin effréné de la biodiversité, le Québec doit développer de nouvelles alternatives à la conventionnelle hydroélectricité à grands réservoirs, au harnachement des dernières rivières sauvages et à l’inondation de terres forestières.


Les nouvelles avenues énergétiques

L’efficacité énergétique figure en tête du palmarès des filières écoresponsables, favorisant la revente des surplus énergétiques puisés à même une gestion rigoureuse de la consommation d’énergie (bâtiments, électroménagers, etc.) et de l’économie de la ressource. Profits engrangés ; 100 %. (Pays favorisant l'efficacité énergétique ; France, Allemagne, Islande, etc.)

L’énergie éolienne est abondante, bon marché, inépuisable, disponible presque partout, propre et sans impact négatif sur le climat. Aucune autre source d’énergie ne possède toutes ces qualités (Brown, 2006). L’Europe l’a bien compris, développant désormais des champs d’éoliennes au large des côtes. (Pays favorisant l’éolien; Allemagne, Danemark, Espagne, Royaume-Uni, Chine, etc.)

Le rayonnement solaire, également ubiquiste et inépuisable, peut être transformé en énergie grâce aux panneaux solaires, technologie qui tend à devenir hautement performante. À ce sujet, le Japon, leader de l’électricité photovoltaïque, a commercialisé un matériel solaire permettant de réaliser directement des toitures. Ainsi, les technologies nécessaires à la conversion d’énergie solaire en électricité et en chauffage sont maintenant bien maîtrisées (Brown, 2006). (Pays favorisant le solaire ; Chine, Espagne, Allemagne, Etats-Unis, Chypre, etc.)

Quant à la géothermie, elle mise directement sur la radioactivité naturelle de la Terre, qui est elle-même une source de chaleur. L’énergie géothermique est donc inépuisable. C’est non seulement une source idéale qui fournit une puissance minimale continue, mais c’est aussi une source intéressante d’un point de vue environnemental (Brown, 2006). (Pays favorisant la géothermie ; Islande, France, Italie, Mexique, Japon, etc.)


Ainsi donc, dans un contexte mondial de raréfaction des ressources en eau et d'incertitude concernant les impacts des changements climatiques sur la dynamique des écosystèmes aquatiques, il est grand temps pour le Québec de délaisser l'obsolète hydroélectricité au profit de technologies énergétiques modernes, pour enfin préserver et conserver les dernières grandes rivières vierges, véritables joyaux naturels d'une valeur dépassant largement tous les kilowatts du monde.


Pour en connaître davantage sur les nouvelles technologies énergétiques ;

  • Initiative de Fondation Rivières et Nature Québec ; http://www.avecenergie.org/
  • Lester R. Brown, Le plan B ; pour un pacte écologique mondial, Éditions Hachette Littératures, 2006, 501 p.


Pour en connaître davantage sur l'état des cours d'eau du Québec et la gestion des ressources en eau ;


M.
(Sources ;
François Normand, Québec perd la bataille de la reconnaissance de l'hydroélectricité, Les Affaires, 9 janvier 2010 ; http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/le-quebec-perd-la-bataille-de-la-reconnaissance-de-l-hydroelectricite/508393)

Lester R. Brown, Le plan B ; pour un pacte écologique mondial, Éditions Hachette Littératures, 2006, 501 p. )

mardi 12 janvier 2010

Gestion des déchets ; Harper et Charest annoncent une enveloppe budgétaire

Rivière-du-Loup.

Le Premier Ministre Jean Charest, ainsi que son homologue fédéral, Stephen Harper, ont annoncé conjointement, ce mardi, l’octroi d’une subvention de l’ordre de 9 millions de dollars pour la création de la toute première usine canadienne de biocarburant et de compost, dérivant de matières organiques domestiques.

Cette nouvelle annonce s’inscrit dans la foulée de la récente Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (novembre 2009), visant notamment à enrayer complètement l’enfouissement des matières putrescibles à l’horizon de 2020.

La tribune médiatique partagée et le contexte de collaboration n’ont toutefois pas empêché le premier Ministre Charest de réitérer le leadership du Québec en matière d’environnement et de lutte aux GES, faisant ainsi une critique voilée des timides engagements du premier Ministre Harper dans la lutte aux changements climatiques.

Jean Charest a même poussé l’audace jusqu’à répondre à une question adressée à M. Harper, portant sur les menaces terroristes.

«Depuis le 11 septembre, l'enjeu prioritaire entre le Canada et les Etats-Unis, c'est devenu la sécurité», a-t-il dit.

Sur ce coup, chapeau Monsieur Charest ! Dommage que les conservateurs se défilent toujours devant les réprimandes et qu’ils mésestiment la portée de leurs actes... En plus d'être passablement irresponsables.

Pour entendre la conférence de Presse ;

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2010/01/12/001-usine-cacouna-biocarburant.shtml

Pour relire des articles concernant la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles ;

http://planetesoustension.blogspot.com/2009/11/enfin-une-bonne-nouvelle-le-quebec-se.html


M.

(Source ; La Presse canadienne, Charest critique Harper en sa présence, La Presse, 12 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201001/12/01-938401-charest-critique-harper-en-sa-presence.php)

Climat ; les coupures fédérales provoque l’exode des cerveaux canadiens


Ottawa refuse de confirmer l’octroi de subventions substantielles à la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA). Cette instabilité financière sème la consternation et l’insatisfaction chez les scientifiques climatiques du pays. Ainsi, cette apparente fermeture projetée provoque un exode marqué des cerveaux ; près d’une vingtaine de chercheurs canadiens ont déjà quitté le pays ou sont sur le point de le faire, lorgnant les offres alléchantes d’universités étrangères.

«La fermeture possible de la Fondation est certainement l'une des raisons qui m'ont incitée à déménager en Australie, a expliqué Katrin Juliane Meissner, chercheuse estimée dans le domaine climatique. L'idéologie irresponsable et à courte vue du gouvernement conservateur a aussi pesé dans la balance

Le manque criant de financement est tel que la dernière enveloppe budgétaire, au montant de 50 millions, a été attribuée en 2004 par le gouvernement de Paul Martin. Elle s’ajoutait alors au fond de 60 millions octroyés par Jean Chrétien en 2000, lors la création de la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA). Depuis, Ottawa n’a que prolongé le mandat de l’organisme pancanadien jusqu’en mars 2012, sans argent supplémentaire. Les conservateurs justifient cette décision en raison de l’échéance, qui n’est pas encore atteinte.

«Il reste donc encore un an et trois mois à l'entente, poursuit Frédéric Baril, porte-parole du ministre de l’Environnement, Jim Prentice. Comme nous l'avons dit tout au long de la dernière année, lorsque le même enjeu avec la même Fondation a été soulevé dans plusieurs médias à travers le pays, nous ne spéculerons pas sur des ententes qui ne sont pas à leur échéance. Maintenant, nous travaillons à planifier l'avenir, et l'entente avec la Fondation est présentement revue par notre ministère. C'est une procédure normale et nous devrions prendre une décision sous peu.»

Étrangement donc, les conservateurs ont repoussé l’échéance du mandat de la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA), tout en rétorquant à leurs détracteurs que c’est pour cette raison que les fonds sont suspendus… ?

Les scientifiques canadiens sont également très critiques en ce qui concerne l’attitude du gouvernement Harper envers la recherche scientifique. Plusieurs croient que ce dernier mésestime l’importance des travaux scientifiques, principalement dans le domaine climatique, sujet environnemental hautement brûlant pour les conservateurs.

«Les sociétés progressistes partout dans le monde s'appuient sur la science pour prendre des décisions, mais le gouvernement Harper, lui, voit plutôt la science comme un désagrément», lance Andrew Weaver, titulaire de la chaire de recherche du Canada en modélisation et en analyse climatique, rattachée à l'Université de Victoria.

L’opposition officielle n’est pas plus tendre envers les conservateurs, accusés d’être rétrogrades, en plus de pratiquer une certaine forme de censure.

«Les conservateurs ont une doctrine, que les changements climatiques, c'est de la foutaise, alors la dernière chose qu'ils vont faire, c'est financer des chercheurs pour prouver le contraire», a souligné le chef adjoint du NPD, Thomas Mulcair, ajoutant que les conservateurs font reculer le Canada «à l'époque de Galilée», époque où les scientifiques étaient fortement censurés.

Encore une autre illustration de la pensée conservatrice, axée sur l'ostracisme de la science. Une tentative vicieuse d'occulter des faits en faveur de la théorie des changements climatiques, qui pourraient supposer une modification drastique des politiques climatiques conservatrices et mettrent les politiciens dans l'eau chaude... Sommes-nous, au Canada, à l'ère du dessin intelligent et du bûcher pour les scientifiques qui osent découdre les arguments étroits et faibles du pouvoir en place ? Inquiétant.


La recherche québécoise en projection climatique est remise en question

L’incertitude qui plane sur la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA) menace également le Centre pour l'étude et la simulation du climat à l'échelle régionale (ESCER) de l'UQAM, unique groupe québécois de recherche universitaire en matière de projections climatiques. C’est que l’ESCER est financé à 75% par le gouvernement fédéral et le gouvernement Charest se dit incapable de prendre en charge le financement de ce groupe de recherche, prétextant que les fonds manquent.


Pour connaître tous les détails ;

François Cardinal, Des chercheurs songent à partir, La Presse, 11 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201001/11/01-937875-des-chercheurs-songent-a-partir.php

Malorie Beauchemin, Les conservateurs sommés de mieux financer la recherche en environnement, La Presse, 12 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/politique-verte/201001/12/01-938224-les-conservateurs-sommes-de-mieux-financer-la-recherche-en-environnement.php

François Cardinal, La survie du seul groupe québécois de recherche sur le climat menacée, La Presse, 11 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201001/11/01-937871-la-survie-du-seul-groupe-quebecois-de-recherche-sur-le-climat-menacee.php

François Cardinal, Les cerveaux du climat désertent le Canada, La Presse, 10 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201001/10/01-937798-les-cerveaux-du-climat-desertent-le-canada.php

Louis-Gilles Francoeur, Exode de cerveaux en environnement - Ottawa échoue dans sa tentative de rassurer les chercheurs, Le Devoir, 12 janvier 2010 ; http://www.ledevoir.com/environnement/climat/280918/exode-de-cerveaux-en-environnement-ottawa-echoue-dans-sa-tentative-de-rassurer-les-chercheurs



M.

lundi 11 janvier 2010

Lettre ouverte à Stephen Harper

Monsieur Stephen Harper, Premier Ministre du Canada et « Fossile de l’Année », si je vous écris en cette froide matinée hivernale, c’est que la démocratie canadienne encaisse, encore une fois, un dangereux dérapage. En tant que citoyenne de ce pays, jadis progressiste et admiré sur la scène internationale, il est de mon devoir de vous faire part de mes impressions quant à votre gouvernance, qui tient davantage du totalitarisme masqué que de la saine gestion et de la démocratie respectueuse des citoyens et citoyennes. La récente prorogation de la session parlementaire est inacceptable. Je ne suis pas dupe ; cette absence conservatrice au parlement est une lâche et minable tentative de nous faire oublier vos bévues politiques, qui n’ont de cesse d’entacher la réputation du Canada. Je parle ici, entres autres, des récentes allégations de torture en Afghanistan, qui, avérées ou non, doivent impérativement faire l’objet d’enquêtes sérieuses et publiques. En tant que Premier Ministre, vous devez faire la lumière sur cette histoire douteuse, qui jette l’opprobre sur le Canada et sa réputation de pays avant-gardiste. Cessez d’être le fantoche des États-unis de l’ère bushienne et soyez clair, transparent et à l’écoute de vos citoyens, qui, je vous le rappelle, vous ont malheureusement élu pour que vous respectiez leurs intérêts. Et, je ne fais pas ici allusion uniquement aux compagnies pétrolières et aux lobbies des sables bitumineux. Les Canadiens et Canadiennes veulent la vérité, et vous seul possédez le pouvoir politique de leur livrer ; agissez.

Quant à votre risible participation, inutile et honteuse, à l’historique conférence de Copenhague, les mots me manquent pour exprimer la frustration qui me hante. Alors que les pays du monde entier, et les exemples européens pullulent, se tournent résolument vers des technologies énergétiques vertes, des programmes de soutien à l’économie écologique et sociale ainsi que des initiatives de conservation de la nature sauvage, le Canada balaie du revers de la main ce qui doit être la première prise de conscience planétaire ; la terre croule sous l’empreinte écologique de l’humanité. À la limite, que vous y croyez ou non me laisse de glace. Cela me semble simplement stupide. Néanmoins, en tant que gestionnaire d’un pays industrialisé, il apparaît incroyable que vous manquiez ainsi le virage mondial et cette nouvelle économie qui se dessine à l’horizon. Les opportunités d’affaires et les initiatives, désormais plus respectueuses de l’environnement et des communautés humaines, se multiplient à l’échelle mondiale. Or, vous refusez obstinément d’en faire partie intégrante. Cela ne va pas dans le sens de mes intérêts, sachez-le. Et, je ne désire pas y être associée. Vos oeillères ne sont pas les miennes.

Ainsi, pour l’année 2010, je désire dorénavant un pays qui agisse en leader mondial des questions climatiques, en plus de prôner une conservation efficace et rigoureuse des derniers bastions de notre écosystème forestier boréal. J’aspire également à une gouvernance véritablement axée sur les problématiques environnementales, comme le financement des groupes écologistes (faisant également partie d’une saine démocratie) ou la protection de la biodiversité. À ce sujet, j’aimerais simplement vous faire part d’une autre problématique mondiale majeure ; le déclin inexorable des espèces vivantes. 2010 sera l’année de la Biodiversité, selon l’Organisation des Nations Unies ; voilà une occasion pour vous de racheter la piètre performance conservatrice à Copenhague…

Outre l’environnement, je souhaite un Canada davantage transparent, favorisant l’interaction et le choc des idées, et non une prorogation dès que la situation semble vous discriminer. Notre pays (bien que je me considère davantage comme québécoise que canadienne) doit également encourager l’érudition et la curiosité intellectuelle, et non saper dans des programmes comme le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA), organisme ayant pour mandat de soutenir la recherche dans le but d'améliorer l'apprentissage au Canada en plus de tenter de faire reculer le décrochage scolaire. Et, comme le témoigne l’écrivain Yann Martel par l’envoi répété de romans à votre endroit, la culture doit être omniprésente dans une société, soutenue et financée, afin de célébrer les origines et les fondements d’un peuple.

Finalement, je vous souhaite, en cette nouvelle décennie, un dynamisme nouveau, une réelle envie de participation à la démocratie, une conscience environnementale accrue et aiguisée, un soutien enthousiasme à l’économie sociale et humaine, un sens de l’empathie et du dévouement… et pourquoi pas ? des couilles pour faire reculer les lobbies pétroliers, miniers, gaziers, forestiers.


Vivement un Canada sain, progressiste, écologique et avant-gardiste.


Marie-Pierre Beauvais
Citoyenne québécoise d’un pays en déroute et
Technicienne en Bioécologie



À lire également ;

Le monde hait le Canada ; http://www2.macleans.ca/2009/12/15/suddenly-the-world-hates-canada/

Hugo De Grandpré, Prorogation ; The Economist acerbe envers Harper, La Presse, 7 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201001/07/01-937084-prorogation-the-economist-acerbe-envers-harper.php

Alec Castonguay, Les Canadiens déçus de Harper à Copenhague, Le Devoir, 6 janvier 2010 ; http://www.ledevoir.com/politique/canada/280551/sondage-les-canadiens-decus-de-harper-a-copenhague

François Cardinal,
La réduction des cibles pour le secteur pétrolier sème la consternation, La Presse, 15 décembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/dossiers/conference-de-copenhague/200912/15/01-931267-la-reduction-des-cibles-pour-le-secteur-petrolier-seme-la-consternation.php

La Presse Canadienne, Sables bitumineux ; une étude contredit les chiffres de l’industrie, Cyberpresse.ca, 7 décembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/200912/07/01-928838-sables-bitumineux-une-etude-contredit-les-chiffres-de-lindustrie.php