samedi 6 février 2010

Région métropolitaine ; La collecte des matières organiques d’ici 2014 !


Ça y est ! Les résidents de la région métropolitaine de Montréal pourront désormais éviter l’enfouissement de leurs matières organiques, via un nouveau système de collecte des matières putrescibles d'ici 2014 ! C’est du moins ce que Québec et Ottawa ont conjointement annoncé en début de semaine, confirmant ainsi leur contribution au financement de projets de traitement des déchets organiques (résidus de table, gazon, feuilles mortes), totalisant près de 559 millions de dollars. Ottawa devrait verser près de 150 millions de dollars, tandis que Québec participera à la subvention des projets à la hauteur de 165 millions.

Les nouvelles installations seront dédiées au traitement des matières putrescibles en provenance de Montréal, Laval, Longueuil et la Montérégie. Une usine de traitement sera également construite à Laval, cinq à Montréal, une à Longueuil puis deux autres en Montérégie. De même, ces agglomérations pourront détourner de l’enfouissement les boues d’épuration provenant des usines de traitement des eaux. Les villes et les agglomérations contribueront donc elles aussi au financement, une somme de 245 millions de dollars.

Du biogaz, dîtes-vous ?

À Montréal, où les investissements totaliseront 215 millions de dollars, 5 usines de traitement seront construites, soit deux dédiées au compostage, un centre de prétraitement des déchets, et deux usines centrées sur la « biométhanisation » c’est-à-dire l’extraction de biogaz à partir des déchets organiques traités. Ce biogaz peut évidemment servir de carburant, tandis que le « digestat » résiduel peut être composté. Les ordures acquérront désormais une valeur ajoutée, plutôt qu’atterrir vulgairement aux sites d’enfouissement ! Présentement, des bacs bruns sont déjà à l’essai dans certains arrondissements montréalais ; Plateau-Mont-Royal, à Côte-Saint-Luc, à Westmount et à Pointe-Claire. Ils font d’ailleurs l’objet de consultations populaires, afin de peaufiner et de simplifier le processus de collecte.

Les écolos se réjouissent !

Depuis un long moment déjà, des groupes écologistes réclamaient des mesures pour détourner l’enfouissement des déchets organiques, activité génératrice de GES. En effet, l’enfouissement crée des conditions anaérobies (sans oxygène), propices à la prolifération de certaines bactéries qui fermentent les matières organiques, tout en libérant du méthane, un GES 20 fois plus puissant que le CO2.

Le directeur du Front commun québécois pour la gestion écologique des déchets se réjouit d’ailleurs que le traitement des déchets montréalais soit effectué dans la métropole même, plutôt que d’être expédiés dans les villes avoisinantes.

«Le problème à Montréal, avec les matières organiques, c'est qu'on ne les voyait pas parce qu'on les exportait en région, a-t-il résumé. On démontre qu'à Montréal, on a l'intention de se prendre en main

À écouter également ;

Christiane Charette s'entretient avec Line Beauchamp, ministre de l'Environnement du Québec, à propos de ses dossiers et des propos de Jim Prentice, son homologue fédéral ; http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=103033

M.

Source; Martin Croteau, Un bac de compostage à la maison d'ici 2014 dans le Grand Montréal, La Presse, 2 février 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201002/02/01-945354-un-bac-de-compostage-a-la-maison-dici-2014-dans-le-grand-montreal.php

jeudi 4 février 2010

Une coalition demande à Québec de se tenir debout face au lobby minier

Voici le communiqué de la Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! :

Communiqué - Pour diffusion immédiate

De l’uranium sur la Côte-Nord aux mégamines à ciel ouvert de l’Abitibi-Témiscamingue

Une coalition demande à Québec de se tenir debout face au lobby minier

MONTRÉAL, 18 janvier 2010– Réunis aujourd’hui à Montréal, les membres de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! demandent au gouvernement de se tenir debout face au lobby minier et de se doter d’une politique minière digne de ce nom. Alors que les coffres de l’État sont vides, que le prix de l’or bat des records et que l’industrie minière connaît un autre « boom » de forte croissance qui laisse entrevoir des profits faramineux, le Québec est toujours dépourvu d’une politique minière viable, devant assurer la protection des citoyens et de l’environnement, ainsi que de rapporter à l’État et aux régions des redevances dignes de ce nom. « L’actuel projet de modification de la Loi sur les mines ne changera pratiquement rien à cette situation inacceptable! » dénonce Christian Simard de Nature Québec, qui demande au ministre Simard de tenir une commission publique, la plus large possible, sur cette question. La coalition demande également au ministre d’être « ouvert » et de refaire ses devoirs pour aboutir à une véritable réforme.

Demande de moratoire sur l'uranium non entendue

Face aux risques de contamination radioactive à long terme, près de 90 % de la population de Sept-Iles demande un moratoire sur l'exploration et l'exploitation de mines d'uranium (Sondage Léger Marketing, décembre 2009). Le ministre demeure sourd à cette demande, préférant donner raison à l'industrie, qui minimise et limite son analyse des risques. Pourtant, deux autres ministres canadiens ont déjà résisté au lobby minier et ont imposé des moratoires sur leurs territoires: la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse.

Pour Dr Isabelle Gingras, l’une des porte-paroles des médecins de Sept-Iles : « Il importe de faire des choix quant aux minerais que le Québec entend extraire de son sous-sol. Ce choix doit se baser sur nos valeurs communes qui privilégient la protection de la santé et de l’environnement à l’exploitation à tout prix de tout ce que renferme notre sous-sol. Nous ne lâcherons pas tant que Québec n’aura pas entendu raison » avertit-elle.

« Bar ouvert » pour les mégamines à ciel ouvert


Il n’y a rien dans le projet de loi du ministre Simard pour mieux encadrer, voire restreindre, l’exploitation des mégamines à ciel ouvert, tout en encourageant d’autres types d’exploitation minière moins dommageables. Rien non plus pour obliger le remblaiement et la restauration complète de ces fosses une fois l’exploitation terminée. Les cas de la fosse Sigma à Val d’Or et de la future fosse d’Osisko à Malartic, toutes les deux en milieu urbain, sont des exemples notoires de ce grave problème.

Selon Henri Jacob de l’Action Boréale: « C’est un véritable bar ouvert pour les mégatrous à ciel ouvert! Au moins quatre mégatrous sont présentement envisagés en Abitibi. Plusieurs autres pourraient suivre au cours de la prochaine décennie. De nombreux organismes régionaux exigent un débat public sur ce type d'exploitation dont les conséquences sur le territoire et l'environnement sont d'une ampleur encore mal évaluée et marqueront à jamais le paysage de la région et du Québec. Encore là, le gouvernement et la Conférence régionale des élus demeurent sourds! »

Sites miniers abandonnés


Dans la version actuelle du projet de loi, les Québécois devront continuer à payer, seuls, près de 300 millions $ de dettes environnementales, soit le coût pour restaurer les 345 sites miniers abandonnés à travers le Québec. Le gouvernement et l’industrie demeurent muets concernant la recommandation de la coalition de créer un fonds de restauration pour régler ce lourd passif environnemental, financé par une redevance spéciale de 0,5 % sur la valeur brute produite de l’industrie minière pour les 15 prochaines années.

Droits des citoyens non considérés


Le projet de loi ne prévoit pas, dans la majorité des cas, une évaluation environnementale complète pour les nouvelles mines, incluant la possibilité d’audiences publiques par le Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE). Il prévoit plutôt des consultations encadrées par l'industrie ellemême. « Ça soulève de sérieux problèmes d’objectivité, de transparence et d’équité », dénonce Ugo Lapointe, l’un des porte-paroles de la coalition.

Rien non plus pour corriger la situation vécue récemment par des dizaines de citoyens et de familles à Malartic qui se sont vus forcés de vendre ou de déménager leurs maisons avant même que l’évaluation environnementale et les audiences publiques du BAPE n’aient été complétées. Autrement dit, plus d’un an avant que le projet minier n’obtienne les autorisations gouvernementales! L’expérience de Malartic soulève, de l’avis même de la commission du BAPE chargée d’étudier ce projet, « des questions sur le plan éthique et humain ».

Me Nicole Kirouac, personne-ressource au Comité de vigilance de Malartic, rappelle que « La commission du BAPE a pourtant recommandé aux autorités publiques de mettre en place des mécanismes d’encadrement pour éviter ce type de situation à l’avenir et pour s’assurer que les droits de la population soient adéquatement protégés. Malgré ces recommandations, le gouvernement ne semble pas vouloir bouger, ce qui choque profondément les nombreuses familles qui ont souffert d’inéquité et d’injustice à Malartic. Au contraire et, comble d’arrogance, l’actuel projet de Loi sur les mines renforce les pouvoirs déjà excessifs des entreprises minières en leur permettant explicitement de recourir aux ententes dites de « gré à gré », sans encadrement précis et sans aide prévue pour les citoyens, comme cela s’est produit à Malartic, dénonce Me Kirouac. Cela constitue un grave recul! Le Comité de vigilance de Malartic ne baissera pas les bras sur cette question.»
Pour information :

• Christian Simard (Nature Québec), 418.931.1131, christian.simard@naturequebec.org
• Henri Jacob (ABAT), 819.738.5261, info@actionboreale.org
• Dr. Isabelle Gingras (médecins de Sept-Îles), 418 965-6814, isabelle.gingras_radon@yahoo.ca
• Ugo Lapointe (FISE), 514.708.0134, ulapointe_quebecmeilleuremine@yahoo.com

M.

mercredi 3 février 2010

Québec ; les GES toujours en hausse…

La nouvelle est presque passée inaperçue ; les GES ont affiché une hausse de 3,7% de 2006 à 2007 au Québec, soit une augmentation de 5,6% par rapport au seuil de 1990. Le gouvernement Charest s’est bien gardé de sonner tambours et trompettes pour faire cette annonce, lundi en fin de journée…

La ministre de l’Environnement, Line Beauchamp, qualifie cette hausse de « regrettable », mais affirme néanmoins « qu’il n'y a pas lieu d'être alarmiste ». Selon cette dernière, la hausse des GES serait attribuable à la mise en marche de la Centrale thermique de Bécancour, en raison de la rigueur climatique à l’hiver 2007.

«Il faut aussi noter que tous les programmes sont entrés en vigueur en 2008. Les effets positifs des actions devraient donc se faire sentir à partir de 2008 et au cours des années subséquentes», a également indiqué la ministre.

Le secteur des transports a lui aussi contribué massivement à la hausse des GES québécois, gonflant les émissions de 2,1 mégatonnes en 2007. D’ailleurs, Équiterre et l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) précisent que les émissions de GES de ce secteur industriel ont grimpé de 29,3% entre 1990 et 2007.

Selon le président de l’AQLPA, André Bélisle, le Québec ne rencontrera vraisemblablement pas les objectifs de Kyoto fixés pour la période de 2008-2012, soit une réduction des GES de 6 % sous leur niveau de 1990.

«Malheureusement, au rythme actuel, il semble que ce ne sera qu'en 2012 qu'on pourra atteindre l'objectif global fixé pour 2008-2012. Le Québec doit donc redoubler d'ardeur pour assurer l'atteinte de son nouvel objectif, annoncé en décembre dernier pour 2020, soit 20% de moins qu'en 1990»,
rappelle M. Bélisle.

Il faut donc rester aux aguets, surveiller les réelles avancées du gouvernement Charest en matière de lutte aux GES, question de transformer les belles promesses électorales en projets concrets et novateurs, pour ne pas se faire passer un autre échangeur Turcot…

M.

Source;

François Cardinal, Les gaz à effet de serre en hausse au Québec, La Presse, 3 février 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201002/03/01-945748-les-gaz-a-effet-de-serre-en-hausse-au-quebec.php

mardi 2 février 2010

GES; Le Canada affiche ses couleurs… gris, comme dans pollution atmosphérique et changements climatiques !


Le ministre fédéral de l’Environnement, Jim Prentice, a finalement dévoilé les maigres objectifs du gouvernement conservateur en matière de lutte aux changements climatiques, ce samedi. Aucune surprise, donc, puisque les cibles n’ont pas été revues à la hausse, mais plutôt à la baisse ; des cibles identiques à celles préconisées par les États-Unis, soit une diminution de 17 % des émissions de GES selon les niveaux de 2005, d’ici 10 ans. Cette annonce a littéralement soulevé lyre des partis d’opposition et des groupes écologistes qui affirment que ces cibles sont encore moins contraignantes que celles présentées à la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague.

Il faut d’ailleurs faire une mise au point. La nouvelle cible canadienne ne respecte pas l’année de référence adoptée par l’ONU, soit 1990. Ainsi, reportée à l’année de référence, la cible annoncée correspondrait plutôt à une augmentation de 2,5 pour cent des émissions, d'ici 2020, au-dessus du niveau de 1990, selon Greenpeace et Équiterre.

Quoiqu’il en soit, les groupes écologistes, et la population canadienne sensible aux questions climatiques, doutent fortement que le gouvernement conservateur puisse respecter ses propres cibles, aussi minables soit-elles.

«Ce dernier renie les obligations du Canada dans le cadre du Protocole de Kyoto et laisse les émissions de gaz à effet de serre canadiennes augmenter alors qu'il s'est engagé à les réduire», font remarquer les responsables de Greenpeace.

«Si on avait besoin d'une preuve supplémentaire que le gouvernement conservateur se fiche des changements climatiques, on vient de l'avoir!» a renchérit Steven Guilbeault, porte-parole d'Équiterre.

Autre point inquiétant ; le gouvernement canadien ne dispose d’aucun plan d’action concret pour la rencontre de ces objectifs climatiques, contrairement à son homologue américain.

«Au Canada, nous n'avons toujours pas de plan pour les changements climatiques, a déclaré M. McGuinty, député fédéral d'Ottawa-Sud et porte-parole libéral en matière d'environnement et d'énergie, en entrevue à La Presse Canadienne, samedi. Il n'y a pas vraiment d'annonce ici. Depuis presque quatre ans, trois ministres de l'Environnement nous disent la même chose

Pour sa part, M. Prentice martèle que le Canada respectera ses engagements si les autres pays industrialisés ou émergents font de même.

«Nous savons qu'il nous est possible d'atteindre notre objectif, nous sommes prêts à le respecter et les autres pays devront faire de même», a renchéri le ministre de l'Environnement.

Pas question, donc, d’être avant-gardistes et leaders en matière de lutte aux changements climatiques et d’afficher une économie verte. Quelle cécité désasteuse chez les conservateurs canadiens !

Sources ;
Bill Graveland, Accord de Copenhague: le Canada dévoile ses objectifs, La Presse canadienne, 30 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201001/30/01-944777-accord-de-copenhague-le-canada-devoile-ses-objectifs.php

Catherine Handfied, Copenhague: Ottawa abaisse sa cible, La Presse, 1 Février 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201002/01/01-944980-copenhague-ottawa-abaisse-sa-cible.php

L'entretien de Pierre Maisonneuve avec Steven Guilbeault ; Guilbeault Gaz à effet de serre: Ottawa s'aligne sur Washington ;http://www.radio-canada.ca/emissions/maisonneuve_en_direct/2009-2010/



La Politique québécoise sur les émissions polluantes des véhicules est taxée de « sottise »par Jim Prentice !

C’est à Calgary que Jim Prentice, ministre fédéral de l’Environnement, a vertement critiqué la nouvelle politique québécoise, visant à réduire les émissions polluantes des véhicules. Ainsi, le ministre a littéralement taxé la stratégie environnementale du Québec de contre-productive, affirmant qu’elle affaiblira la compétitivité du Canada en Amérique du Nord. Il dénonce également l’attitude du Québec, qui ferait bande à part, forçant les consommateurs à aller se procurer des automobiles outre frontières.

La ministre québécoise de l’Environnement, Line Beauchamp, rétorque aux critiques de son homologue et détracteur en précisant que le Québec ne fait pas bande à part, puisque les états limitrophes de la province (New-York, Maine, etc.) imposeront aussi des normes sévères en matière de pollution automobile. Elle réitère également que le Canada lui-même promis des normes d’émissions plus rigoureuses dès l’an prochain.

« Le Québec n'agit pas seul. Le Québec agit en même temps que 15 autres États aux États-Unis, dont les États voisins du Québec: New York, le Vermont, le Maine. En fait, tous ces États, en Amérique du Nord, représentent 40 % du marché de la vente d'automobiles. Donc on n'agit pas seul, mais c'est vrai que nous, on passe à l'action », a expliqué Line Beauchamp.

Curieux comme cette rebuffade du fédéral a des airs de vengeance face à la critique publique de Jean Charest à l’endroit de Stephen Harper, concernant la lutte aux changements climatiques … Susceptibles, les conservateurs ?


Sources ;

Agence France-Presse, Line Beauchamp réplique aux critiques de Prentice, CyberPresse, 2 février 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/201002/02/01-945453-line-beauchamp-replique-aux-critiques-de-prentice.php

Radio-Canada, Véhicules écoénergétiques ; Ottawa tamponne Québec, radio-canada.ca, 2 février 2010 ; http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2010/02/02/001-prentice_auto_quebec.shtml

Le résumé de Daniel L’Heureux, Bisbille Ottawa-Québec ; http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2010/02/02/001-prentice_auto_quebec.shtml


M.

lundi 1 février 2010

Le Canada… un cancre climatique… et environnemental !

L’Université Yale a publié, récemment, son palmarès environnemental intitulé Environmental Performance Index (EPI). Le Canada autrefois classé huitième avec une note de 86,6 sur 100, a littéralement entamé une descente aux enfers, dégringolant au 46e cette année, tout juste derrière le Mexique, la Roumanie et la Hongrie.

Alors que le Canada peut se targuer d’avoir obtenu des notes parfaites ou presque en ce qui concerne des indicateurs sanitaires comme l'accès et la qualité de l'eau potable, la pollution de l'air dans les logements, il se voit complètement recalé en matière d’émissions de dioxyde de soufre, d'oxydes d'azote, de composés volatiles (autre que le méthane), d'ozone et de GES par habitant. La performance environnementale canadienne est également désastreuse en ce qui a trait à la conservation des écosystèmes marins et côtiers, en plus d’être fortement entachée par la production et la consommation massive de combustibles fossiles.

Les grands gagnants de ce palmarès ; l'Islande (note finale de 93,5 %), la Suisse (89,1 %), le Costa Rica (86,4 %) et la Suède (86,0 %).

Rappelons également que la piètre performance du Canada au niveau environnemental n’est pas surprenante. Pour plusieurs analystes, cette dégringolade était rapportée par plusieurs sondages et palmarès.

«Il y a d'autres classements environnementales récent où le Canada n'a pas fait bonne figure», rappelle Jean Mercier, professeur de science politique à l'Université Laval et spécialiste des politiques environnementales.

Visiblement, les politiques conservatrices font des ravages aux écosystèmes canadiens... Les conséquences ne sauront tarder.

Pour en connaître davantage sur le classement de l’université Yale: epi.yale.edu


M.

(Source ; Jean-François Cliche, Performance environnementale: le Canada plonge au 46e rang, Le Soleil, 27 janvier 2010 ; http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201001/27/01-943628-performance-environnementale-le-canada-plonge-au-46e-rang.php)