samedi 14 novembre 2009

Je prends la vie en vert ; un guide écoresponsable indispensable pour reverdir votre quotidien !!!


Je prends la vie en vert est un nouveau guide écoresponsable, issu du contenu condensé des trois saisons de l'émission La vie en vert, diffusée à l'antenne de Télé-Québec. Pour les profanes, sachez que La vie en vert traite de tous les aspects possibles concernant la consommation et l'écologie ainsi qu'une foule de trucs et/ou conseils pour diminuer notre impact sur l'environnement. La réputation de cette émission n'est plus à faire ; le contenu est étoffé, original, pertinent, toujours instructif… et jamais moralisateur !

Le guide Je prends la vie en vert met donc en lumière les éco-habitudes à adopter pour reverdir notre quotidien, dans toutes les sphères de notre existence ; habitation, consommation de produits, transport, bureau, fêtes et anniversaires, jardinage, etc. Vous y découvrirez des conseils pratiques, simples et efficaces permettant de diminuer votre empreinte écologique et améliorer l'efficacité énergétique de votre résidence. En plus de devenir un citoyen davantage conscient de l'impact de sa consommation sur la planète et la biosphère, vous connaîtrez des astuces pour réduire toutes vos factures, pourvoir à l’économie locale, en plus de protéger votre santé ! Au menu, donc, toutes les réponses à vos interrogations de consommateur responsable.


Quelques exemples :


  • Quel contenant de lait choisir ? Verre, sacs de plastiques, contenant de carton, cruche de plastique ??? Réponse ; sacs de plastiques ; légers et recyclables lorsque rincés !

  • Sapin naturel ou artificiel ? Réponse ; naturel, mais issu d’une plantation !

  • Qu’est-ce que le cocamide DEA ? Réponse ; un agent émulsifiant et moussant, potentiellement cancérigène, retrouvé dans plusieurs cosmétiques industriels !

  • Les Québécois consomment journellement quelle quantité d'eau ? Réponse ; 350 litres d’eau, soit une consommation nettement supérieure à celle des européens, évaluée à 150 litres d’eau ! Quoi faire ?? ; à lire dans Je prends la vie en vert !

Je prends la vie en vert est définitivement un guide intègre, complet, le meilleur guide en son genre ! Certainement un des plus pertinents, offert à un coût abordable ; 29.95 $ !

N’hésitez pas ! 29,95 $ pour changer le monde, ce n'est rien !


Je prends la vie en vert ; 45 projets à la portée de tous pour améliorer la qualité de notre environnement, Éditions La Presse, 29.95 $


Visionner les épisodes de La vie en vert ; http://vieenvert.telequebec.tv/

M.

vendredi 13 novembre 2009

Le Canada ; un cancre de la conservation de la nature sauvage …

Le Canada, en plus de concourir à un véritable fiasco dans le dossier de lutte aux changements climatiques et à la pollution atmosphérique, manque sérieusement de volonté pour conserver sa nature sauvage et ses derniers massifs forestiers intacts. Ainsi, hôte d’un potentiel forestier et d’une biodiversité inestimables, le Canada fait piètre figure, au niveau mondial, en matière de conservation des écosystèmes. Dans un contexte international aussi crucial, soit la stabilisation du climat, l’attitude du Canada est inadmissible !

«Le Canada est aussi médiocre que l’Australie en matière de protection des ressources naturelles, il faut impérativement que ça change», a affirmé lundi l’ex-politicienne et militante australienne Peg Putt, en marge du congrès WILD9.

La communauté internationale pose donc un regard attentif vers le territoire canadien, puisque ce dernier possède une fraction du plus immense réservoir de carbone du globe, une des pierres angulaires de la lutte aux changements climatiques ; la forêt boréale. En effet, le sol de cet écosystème agit comme une réelle éponge, stockant au total près de 208 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent de deux fois la performance des sols forestiers tropicaux !

Le gouvernement canadien se voit donc dans l’obligation morale de protéger de vastes espaces forestiers intacts, afin d’opposer une barrière aux émissions de GES du Canada, d’encourager le maintien de la biodiversité et des services écologiques octroyés par l’ensemble des milieux naturels du pays ainsi que de pourvoir à l’équilibre climatique mondial !

Les conservateurs et leurs successeurs (bientôt, j’espère) sauront-ils relever le défi ? Malheureusement, rien n’est moins sûr.



M.

(Sources :

Jean-Michel Nahas, Ressources naturelles: le Canada blâmé, RueFontenac.com, 10 novembre 2009 ; http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/13555-nouvelles-environnement-peg-putt)

Jean-Michel Nahas, La forêt boréale essentielle à l'absorption du carbone, RueFontenac.com, 12 novembre 2009 ; http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/13638-jean-michel-nahas-wild9)

Les aires protégées et le climat ; une alliance indéfectible !


Les aires protégées sont des outils indéniables dans la lutte mondiale contre les changements climatiques. En ce sens, la protection des territoires sauvages doit faire partie intégrante de l’éventuel accord de Copenhague. C’est du moins l’avis de plusieurs scientifiques et environnementalistes du monde entier, réunis en pléiade au congrès WILD9 à Mérida, ville mexicaine. En soustrayant des portions de nature sauvage à la pression anthropique du développement industriel, les émissions de GES s’amenuisent, et cela, sans avoir à débourser un centime en frais technologiques ou en fonds de restauration et de décontamination des écosystèmes. La biodiversité est ainsi l’alliée du climat !

«Si la destruction des forêts intactes est stoppée, 15 à 20% de GES arrêtent immédiatement d’être émis. Voilà pourquoi on ne doit pas agir dans 10 ans», a soutenu l’ex-politicienne et activiste australienne Peg Putt.

Il faut également privilégier les milieux naturels intacts, en raison de leur grande attractivité et de leur valeur marchande pour les industries et les compagnies de développement industriel !

Un réseau mondial d’aires protégées doit ainsi être impérativement créé, en partenariat avec tous les pays frontaliers du globe, afin d’assurer la résilience et la pérennité de nos derniers îlots patrimoniaux de nature sauvage, en plus de sauver le climat !

M.


(Source : Jean-Michel Nahas, Ne plus exploiter les sites naturels peut sauver la planète, Rue Frontenac.com, 10 novembre 2009 ; http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/13560-nouvelles-congres-wild9)

jeudi 12 novembre 2009

L’actualité environnementale… en vrac !


Les Québécois et le recyclage ; un effort collectif insuffisant


Selon le dernier bilan de Recyc-Québec, faisant état des résultats en matière de recyclage au cours des dix dernières années jusqu’en 2008, les citoyens de la province ne sont pas parvenus à rafler les objectifs gouvernementaux. En effet, le taux de récupération en 2008 était de 57 %, soit inférieur au taux de 65 % attendu par Recyc-Québec. Néanmoins, il s’agit d’une amélioration en regard des performances des années antérieures. Une lacune évidente dans les habitudes de récupération des québécois semble responsable de ces performances décevantes ; le taux de compostage municipal atteint seulement 12 %, comparativement aux objectifs fixés de 60 %. Et pourtant, le compostage évite l’enfouissement de plusieurs tonnes de matières organiques, en plus d’endiguer majoritairement les émissions de méthane, GES 20 fois plus puissant que le CO2 en terme de réchauffement climatique. Pour Ian Dessureault, de RÉSEAU-environnement la gestion de ces matières putrescibles sera un défi majeur à relever dans les prochaines années, pour l’industrie de la récupération et les citoyens.

Sites d’organismes à consulter ;


(Source : Catherine Girard, Le Québec recycle, mais pas assez, Journal Métro, 11 novembre 2009)


Angela Merkel intiment les États-unis, la Chine et l’Inde d’agir clairement en faveur de la lutte aux changements climatiques !

De passage aux États-unis mardi, la chancelière allemande a réclamé de la part des États-unis, de l’Inde et de la Chine, une prise de position claire en ce qui concerne la lutte aux changements climatiques, dans le but ultime d’éviter l’échec présumé de Copenhague. «Un échec ferait reculer de plusieurs années la politique internationale en matière de climat. Nous ne pouvons nous le permettre», a-t-elle déclaré dans un discours. Et elle a totalement raison !

(Source : Associated Press, Merkel exige des engagements des États-unis, de la Chine et de l’Inde, Journal Métro, 11 novembre 2009)


Plusieurs entreprises canadiennes prévoient délaisser l’écologie et le développement durable en 2010 !

Un sondage, réalisé par l’entreprise Robert Half Management Resources auprès de 270 directeurs financiers canadiens, révèlent que la majorité des entreprises du Canada n’ont pas l’intention de mettre leurs priorités sur l’environnement en 2010. Les efforts en matière d’écologie resteront immuables au cours des prochains mois. C’est du moins l’avis de 57 % des répondants, tandis que 39 % affirment que les programmes environnementaux de leurs entreprises feront l’objet d’une attention soutenue. Finalement, seulement 10 % des directeurs financiers accorderont plus d’efforts pour améliorer leur empreinte écologique.

(Source : Métro, L’écologie quelque peu mise de côté en 2010, Journal Métro, 11 novembre 2009)

M.

À tous les sceptiques qui croient que le développement durable et les énergies renouvelables sont des utopies d’écologistes !


L’émission Les artisans du changement marque encore des points ! Décidément, ces reportages sont des trésors incroyables, redonnant confiance en la créativité et le génie de l’être humain ! Cette semaine, l'épisode lève le voile sur les éco-habitats, ces résidences futuristes, autonomes et efficientes en terme d’énergie. Ainsi, ces maisons nouveau genre allient développement durable, écologie urbaine, esthétisme et confort. Quoi exiger de plus, mis à part des modèles implantables au Québec ! Ingénieurs, architectes et urbanistes québécois, à vos planches à dessins pour recréer une société respectueuse de la terre et de ses vulnérables ressources !




M.

Le BAPE est cinglant ; le MTQ doit impérativement revoir son projet de reconstruction de l’échangeur Turcot !

Le bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a finalement rendu mardi son verdict tant attendu quant à l’actuel projet de reconstruction de l’échangeur Turcot, proposé par le Ministère des Transports du Québec (MTQ). La réponse est cinglante et acérée ; le MTQ doit profondément revoir ses plans de reconstruction, en tenant compte, cette fois, des communautés touchées et du développement durable. Il devra désormais agir de manière solidaire, sans expropriation, ni remblai, ni enclave ou barrière d’acier. Les quartiers du sud-ouest sont déjà fortement stigmatisés par le déploiement de l’échangeur Turcot dans les années 60, portant meurtrissures de bitume et de fer, suffocant dans les vapeurs toxiques de l’heure de pointe et croulant sous la grisaille des piliers de béton. Selon le BAPE, l’espace urbain a été suffisamment bouleversé et fragmenté, sans y ajouter à nouveau des enclaves bétonnées et exproprier des citoyens à faibles revenus.

Néanmoins, le BAPE reconnaît l’urgence de reconstruire l’échangeur Turcot, en état de vétusté indéniable. Mais, des modifications majeures s’imposent, pour parvenir à un équilibre entre les doléances des citoyens et l’efficacité du transport routier. À ce sujet, le Bureau insiste et croit que la mégastructure de l’échangeur «devrait conserver sa capacité actuelle pour répondre à plus long terme aux besoins en mobilité de la région métropolitaine». Autrement dit, le BAPE ne prend aucune position claire et favorable quant à l’augmentation de l’efficience des transports en commun et alternatifs. En effet, certains groupes écologistes auraient souhaité que certaines voies du nouvel échangeur soient entièrement réservées aux transports collectifs. Cette position vague du BAPE déçoit certains acteurs, notamment le Conseil Régional de l’environnement de Montréal, qui désirait un appui de l’institution en faveur des transports alternatifs. Outre le CRE-Montréal, l’organisme communautaire Mobilisation Turcot a également réagit à l’annonce du BAPE, se disant rassuré de voir un nouveau rapport plaidant pour une refonte majeure du projet Turcot.

Mentionnons également que le rapport d’enquête du BAPE, comptant près de 130 pages, déplore la concertation publique insuffisante au cours des processus d’élaboration du projet. À cet égard, le document est sans équivoque ; «Lors des phases d’élaboration du projet, le ministère des Transports, en privilégiant l’information et la consultation plutôt que la participation et la concertation, semble ne pas avoir pu bâtir de partenariats satisfaisants».
Finalement, la ministre des transports, Julie Boulet, affirme prendre connaissance des conclusions du rapport, assurant que le nécessaire sera fait pour éclaircir les incertitudes soulevées et répondre aux préoccupations. Décidément, le projet Turcot n’a pas fini d’alimenter les passions et est résolument dévolu à faire exploser échéanciers et budgets !
Morale de cette histoire ; mieux vaut tenir compte des récriminations et des doléances des groupes communautaires et des citoyens avant de pourvoir à un projet de développement substantiel qui menace la qualité de vie de la communauté, l’environnement et la composition de l’atmosphère urbain. C’est pourtant simple…
Articles à consulter :

M.
(Sources ;

mardi 10 novembre 2009

Un reportage inspirant ; l’eau potable de New-York et la protection de l’environnement

La Semaine Verte s’est penchée, cette semaine, sur un dossier à l’apparence improbable ; l’approvision-nement en eau potable de la métropole new-yorkaise, sans l’intervention d’usines de filtration. La purification des eaux, dans ce cas-ci, est l’apanage des bassins versants des Monts Catskill Delaware. Incroyable, mais vrai !

Voyage au cœur d’un projet de développement durable à grande échelle qui allie la conservation des écosystèmes forestiers et des bassins versants, l’amélioration des pratiques agricoles ainsi que la prévention environnementale dans le but d’assurer la pérennité des ressources hydriques.

Une source d’inspiration pour le Québec, regorgeant de rivières, de lacs et de ruisseaux, dont les bassins versants et les affluents sont très vulnérables et souvent sujets à de dévastateurs aménagements hydro-électriques…

Investir dans le capital naturel est toujours garant de succès !

À visionner ;

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBFT/LaSemaineVerte200911071700_1.asx

M.

Le Canada ; mauvais joueur dans la lutte aux changements climatiques !

Le Canada est encore la risée des pays industrialisés, en raison, encore une fois, de son manque de volonté crasse en matière de lutte aux changements climatiques. Le gouvernement Harper s’est ainsi vu décerner le prix de Fossile de la semaine, prix citron attribué par les groupes écologistes à la conférence de Barcelone, la semaine dernière.

«Le Canada est devenu un cancre, un dernier de classe sur la scène internationale en matière de lutte contre les changements climatiques», a estimé Steven Guilbeault d'Équiterre.
Ottawa entrevoit d’ailleurs déjà l’échec des pourparlers à Copenhague. Ce faisant, les engagements vagues et indolents du gouvernement Harper se voient justifiés par l’issu incertain de la conférence ! Aucun plan B, donc. Et ce n’est pas tout. Les conservateurs espèrent ardemment refroidir les attentes des citoyens et des groupes écologistes face à la conférence de Copenhague. Selon eux, le temps manque ; aucune chance d’arriver à un accord international. Encore un argument fallacieux pour entériner l’inaction et la torpeur ! Le gouvernement conservateur tente également d’attirer la sympathie en prétextant que les objectifs de réduction des GES canadiens ne peuvent être trop ambitieux, puisqu’ils doivent inclure «les circonstances nationales» canadiennes, comme sa population croissante et sa structure industrielle énergivore. Pardon ??? Pauvre petit Canada, ventripotent, nombriliste, rapace et conservateur ! Est-ce que c’est ça, du sabotage ?

«Les ministres qui disent que ce n'est pas possible, c'est parce qu'ils ne le veulent pas», a jugé Dale Marshall, de la Fondation David Suzuki, qui se trouvait aussi à Barcelone. «Si le Canada décide de continuer à bloquer tout, c'est sûr qu'il n'y aura pas d'accord, a-t-il ajouté. Mais ce n'est pas vrai qu'il reste trop à faire. Ça prend seulement un changement de politique. Ça pourrait venir de la pression internationale, de la pression des citoyens, de la pression des ONG canadiennes, mais c'est encore possible


Pitié, libérez-nous des conservateurs !


M.
(Source : Malorie Beauchemin, Le Canada montré du doigt à Barcelone, La Presse, 7 novembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/200911/07/01-919402-le-canada-montre-du-doigt-a-barcelone.php)

Écojustice et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! intiment le gouvernement d’ajouter du mordant à sa Loi sur les Mines !

C'est dans la foulée des multiples reportages et articles dénonçant la gestion défaillante des sites miniers québécois que la coalition écologiste Pour que le Québec ait meilleure mine ! et Écojustice déposent une nouvelle étude encourageant le durcissement inexorable de la désuète Loi sur les mines. Le laxiste patent du Ministère des Ressources naturelles et des Parcs dans le dossier des sociétés minières doit être mis au rancart. Il faut désormais faire place à de réelles mesures coercitives d’encadrement des industries minières, de la prospection à l’exploitation minérale. Une réforme est urgente !


Ce que les deux organismes proposent :

  • Les sociétés minières devraient offrir une garantie financière couvrant l’entièreté des frais de restauration de sites miniers, en versant la moitié de la garantie dès l’ouverture de la mine. Les montants restants seraient déclinés durant les trois premières années d’exploitation.

  • Les industries minières devraient également contribuer à un Fonds de restauration des sites miniers abandonnés en acquittant une redevance de 0,5% sur leurs revenus bruts. Cette mesure éviterait d’accroître le dérapage environnemental, qui fait actuellement rage au Québec ; il existe pas moins de 345 sites miniers abandonnés au Québec. Selon la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! l'État québécois pourrait débourser jusqu'à 300 M$ afin de les restaurer.

  • Les minières devraient être forcées de faire part aux propriétaires fonciers et aux municipalités concernées de leurs intentions d’engager des processus d’exploration et d’exploitation, contrairement à la situation actuelle. «On peut carrément débarquer dans votre cour et entreprendre des travaux. Ça va à l’encontre des principes et des valeurs d’autres lois québécoises, telles que le Code civil du Québec et la Chartre québécoise des droits et libertés de la personne», affirme Me Nicole Kirouac du Comité de vigilance de Malartic.

  • La préséance des droits miniers sur les territoires fragiles et propices à la création d’aires protégées doit être abolie.

  • Et finalement, davantage d’études d’impact environnemental étoffées et crédibles ! En fait, des ÉIE obligatoires pour chaque projet minier projeté.

Avec les mesures proposées par Écojustice et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine!, les sociétés minières seraient enfin forcées de payer leur dû aux communautés touchées et de restaurer les écosystèmes saturés de métaux lourds et de rejets contaminés. Ce n’est que l’éternel retour de balancier ; pollueur-payeur. Un principe si simple et pourtant si complexe à faire respecter !

Pour en savoir plus :

www.naturequebec.org/ressources/fichiers/Energie_climat/Ecojustice_CQPQAMM_ReformeLoiMines.pdf

M.

(Source : Jean-François Barbe, La facture atteint déjà 300 M$: des écolos demandent une loi sur les mines avec des dents, Vision durable, 6 novembre 2009 ; http://www.visiondurable.com/actualites/entreprises )

Un reportage sur la controverse entourant la dérivation de la Rupert

Voici un reportage fort intéressant, réalisé par Caroline Nepton-Hotte, dévoilant la controverse autour du projet d'Hydro-Québec Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert dans le Nord-du-Québec. Des écologistes et des communautés autochtones y témoignent de l'incidence de la dérivation de la Rupert sur l'environnement et sur le mode de vie traditionnel des Innus de la région.
À écouter absolument !
M.

lundi 9 novembre 2009

Mobilisation Turcot ; une manifestation réussie et festive !

Quelques centaines de manifestants se sont réunis ce dimanche à l'appel de Mobilisation Turcot, au Métro Lionel-Groulx, dans le but d’exprimer leur désaccord envers le projet de reconstruction de l’échangeur Turcot, tel que présenté par le Ministère des Transports du Québec. Parmi eux, une fanfare de jeunes musiciens colorés, avec tambours et trompettes, a fait résonner la colère citoyenne devant un projet qui ne tient aucunement compte des résidents, des familles et des personnes âgées touchés, ni de leur santé ou de la qualité de vie de leur quartier. Plusieurs citoyens du Sud-Ouest se sont également joints à la manifestation, question de faire valoir leur point de vue et de crier l’amour qu’ils portent à leurs quartiers. Des groupes communautaires et écologistes, dont le Conseil régional de l’Environnement de Montréal, ont aussi profité de cette tribune pour rappeler les incidences négatives du projet Turcot sur la santé des résidents du quartier… et celle de la métropole en entier ! Puis, ils ont souligné l’importance d’être cohérent quant à l’actuelle lutte mondiale contre les changements climatiques ; lutter contre les émissions de GES se traduit par des mesures alternatives et non pas par la reconstruction d’un échangeur monstrueux datant des années 60 ! Et Finalement, certains élus municipaux, dont Benoît Dorais, maire nouvellement élu de l’arrondissement du Sud-Ouest, ont fait fi de leurs allégeances politiques afin de s’unir à cette cause, soit celle de la refonte en profondeur des plans actuels de reconstruction de l’échangeur Turcot …

Soulignons que seul Richard Bergeron était présent à cette manifestation contre le projet Turcot, projet qui touchera pourtant l’ensemble de la ville de Montréal et de la province ! Il a ensuite quitté discrètement le rassemblement au square Atwater pour prendre le métro… Comme quoi certains politiciens peuvent faire preuve d’intégrité…

Bravo à tous les manifestants ! Merci pour ces instants de solidarité !

Des raisons de se mobiliser :
  • Parce qu'on est solidaire des résidents qui font face à l'expropriation (166 logements seront détruits pour faire place à l'autoroute)

  • Parce qu'il faut réduire drastiquement les émissions de GES, pas les augmenter

  • Parce qu'on ne veut pas encore plus d'autos qui entrent en ville et rendent nos rues dangereuses

  • Parce qu'on peut réparer l'échangeur sans nuire à la santé des gens et au développement des quartiers

  • Parce qu'on n'aide pas des quartiers à se développer en les écrasant sous le béton

  • Parce que l'automobile doit céder la place au transport en commun et transport actif (le projet actuel prévoit une augmentation de capacité de 50,000 véhicules par jour)

  • Parce qu'il faut être cohérent avec nos politiques de développement durable

  • Parce que le projet va empirer l'état d'enclavement (isolement) de nos quartiers
  • Parce que la meilleure façon de réduire les embouteillages, c'est de réduire le nombre d'autos qui circulent, pas de les augmenter
  • Parce que dans les autres villes du monde, on détruit les autoroutes et on les remplace par des boulevards, des TGV, etc.
  • Parce qu'on peut stimuler le développement économique avec un bon projet plutôt qu'un mauvais!

(Source : http://www.mobilisation-turcot.info/mobilisation.html)



Pour en connaître davantage sur le projet Turcot et les impacts sur les quartiers touchés ;

M., présente à la manifestation de Mobilisation Turcot !

dimanche 8 novembre 2009

Wild 9 ; un accord historique entre le Canada, le Mexique et les États-unis pour la protection des milieux sauvages !


Mérida, ville mexicaine, accueille cette année le Wild9, un congrès international axé sur l’environnement. Ayant lieu tous les quatre ans, il mobilise des milliers de participants de tous les univers -scientifiques, jeunes militants, photographes, écrivains, politiciens, écologistes- autour de problématiques environnementales. Du 6 au 13 novembre, plus de 1000 délégués uniront leur voix pour représenter près de 40 pays différents et œuvrer pour une cause commune ; la nature sauvage et l’importance des aires protégées dans la lutte aux changements climatiques.

Même le Canada est présent à ce congrès international, par la voix de son ministre de l’environnement ; Jim Prentice. Ce dernier a d’ailleurs signé hier, un accord historique avec ses homologues américain et mexicain qui devrait faciliter la mise sur pied de projets de conservation des écosystèmes sauvages, et surtout, la connectivité de ces aires protégées entre les trois pays ! Reste évidemment à voir si cet accord sombra dans l’oubli comme le protocole de Kyoto … Cet accord revêt un caractère historique, puisque c’est la toute première fois que ces trois pays unissent leurs efforts pour assurer la protection la nature sauvage.

Ainsi, un comité sera formé, dans le but de recueillir des informations et des connaissances concernant les écosystèmes des trois pays fondateurs, question de construire une banque de données permettant de mieux comprendre la complexité de la nature sauvage. Selon Jim Prentice, cette entente s’avèrera « significative pour tous les canadiens dans les années à venir ».

Souhaitons-le…

Pour trouver plus d’informations à propos du congrès WILD9 :

M.

(Source : Yourianne Plante, Accord historique Canada-USA-Mexique pour la connectivité des milieux sauvages, Branchenature.net, 7 novembre 2009 ; http://www.branchenature.net/2009/11/accord-historique-canada-usa-mexique.html)