mardi 10 novembre 2009

Le Canada ; mauvais joueur dans la lutte aux changements climatiques !

Le Canada est encore la risée des pays industrialisés, en raison, encore une fois, de son manque de volonté crasse en matière de lutte aux changements climatiques. Le gouvernement Harper s’est ainsi vu décerner le prix de Fossile de la semaine, prix citron attribué par les groupes écologistes à la conférence de Barcelone, la semaine dernière.

«Le Canada est devenu un cancre, un dernier de classe sur la scène internationale en matière de lutte contre les changements climatiques», a estimé Steven Guilbeault d'Équiterre.
Ottawa entrevoit d’ailleurs déjà l’échec des pourparlers à Copenhague. Ce faisant, les engagements vagues et indolents du gouvernement Harper se voient justifiés par l’issu incertain de la conférence ! Aucun plan B, donc. Et ce n’est pas tout. Les conservateurs espèrent ardemment refroidir les attentes des citoyens et des groupes écologistes face à la conférence de Copenhague. Selon eux, le temps manque ; aucune chance d’arriver à un accord international. Encore un argument fallacieux pour entériner l’inaction et la torpeur ! Le gouvernement conservateur tente également d’attirer la sympathie en prétextant que les objectifs de réduction des GES canadiens ne peuvent être trop ambitieux, puisqu’ils doivent inclure «les circonstances nationales» canadiennes, comme sa population croissante et sa structure industrielle énergivore. Pardon ??? Pauvre petit Canada, ventripotent, nombriliste, rapace et conservateur ! Est-ce que c’est ça, du sabotage ?

«Les ministres qui disent que ce n'est pas possible, c'est parce qu'ils ne le veulent pas», a jugé Dale Marshall, de la Fondation David Suzuki, qui se trouvait aussi à Barcelone. «Si le Canada décide de continuer à bloquer tout, c'est sûr qu'il n'y aura pas d'accord, a-t-il ajouté. Mais ce n'est pas vrai qu'il reste trop à faire. Ça prend seulement un changement de politique. Ça pourrait venir de la pression internationale, de la pression des citoyens, de la pression des ONG canadiennes, mais c'est encore possible


Pitié, libérez-nous des conservateurs !


M.
(Source : Malorie Beauchemin, Le Canada montré du doigt à Barcelone, La Presse, 7 novembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/environnement/200911/07/01-919402-le-canada-montre-du-doigt-a-barcelone.php)

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