mardi 3 novembre 2009

Climat : Barcelone doit tracer la voie en prévision de Copenhague


Depuis lundi, les représentants de 175 pays sont réunis à Barcelone en vue d’échanger sur les changements climatiques. Les négociations, qui se poursuivront jusqu’à vendredi, devraient permettre de tracer la voie à un éventuel accord à Copenhague.

Déjà, les pourparlers sont tendus devant les engagements vagues des États-unis. Seul pays industrialisé a avoir rejeté Kyoto, les États-Unis ont dû faire face à plusieurs critiques de la part de pays lui reprochant un manque criant d’implication dans la lutte aux changements climatiques. C’est que la participation de ce pays est cruciale en vue d’un accord international. « Il nous faut un objectif clair de la part des États-Unis à Copenhague. C'est une pièce essentielle du puzzle », a déclaré Yvo de Boer, directeur de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique. Mais bien que la position américaine évolue et se précise peu à peu, un obstacle demeure ; elle doit être approuvée par le Congrès américain, dont certains membres doutent encore de la véridicité des changements climatiques…

Des confrontations sont également à prévoir entre pays industrialisés et pays en voie de développement. La fracture s’opère quant à la réduction des émissions de GES. À preuve ; ce matin, des pays africains ont décidé de boycotter une série de rencontres. Ils reprochent aux pays riches de refuser d'adopter des cibles de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) plus ambitieuses. En clair, les pays en développement souhaiteraient que les pays les plus industrialisés réduisent leurs émissions de GES de 40 % d'ici à 2020 par rapport à 1990, tandis que les pays industrialisés proposent une réduction des GES de l’ordre de 11 % à 15 %, en moyenne.

Et, pour la première fois, la Russie a fait part de ses intentions de soutenir un document politiquement contraignant, si et seulement si tous les pays sont signataires et que le potentiel forestier russe soit pris en compte comme puits d'absorption du CO2.

Un accord s.v.p ! Non, mais une poignée de dirigeants décideront sous peu du sort de la planète et ils se renvoient la balle comme des enfants dans une garderie. Ce n’est pas un jeu ! Des milliers de personnes subissent déjà les conséquences des changements climatiques. Assez !
M.
(Source : Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associated Press, Les Africains mécontents, Radio-canada, 3 novembre 2009 ; http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2009/11/03/001-Barcelone-climat-mardi.shtml)

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