
Les canadiens considèrent le réchauffement climatique comme une crise « déterminante » pour l’humanité
Dans un débat organisé par Munk Debates à Toronto, les canadiens devaient se prononcer en faveur ou en défaveur avec l’affirmation suivante : «Les changements climatiques constituent une crise déterminante pour l'humanité».
La majorité des participants (près du deux tiers) ont ainsi répondu par l’affirmative, assurant que les changements climatiques sont une crise déterminante pour l’humanité.
C’est toutefois chez les Québécois et les habitants des provinces atlantiques que l’affirmation trouve l’écho le plus fort ; des proportions respectives de 76% et 71%. Faut-il préciser que les Albertains sont les moins enclins à croire que les changements climatiques sont un enjeu majeur pour l’humanité … à peine 47% des Albertains y croit !
Le Québec et sa gestion des mines ; une république de bananes ???
Une véritable ruée vers les minerais québécois est en cours depuis quelques années, concentrée dans les territoires du Nord du Québec. Or, l’encadrement de cette industrie est défaillante, dénoncée par plusieurs intervenants ; politiciens, autorités municipales, citoyens, écologistes, etc. Non seulement les ressources naturelles sont-elles dilapidées, mais en plus, les retombées économiques sont plus maigres que prévues… C’est du moins ce que dévoile le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, propos rapportés dans un article de Sophie Cousineau (La Presse). Ainsi, ce dernier affirme être incapable de dire si les droits miniers perçus par l’état québécois compensent pour la dilapidation et l’épuisement des ressources naturelles….
De plus, ces entreprises sont favorisées par de généreuses mesures fiscales… mais paient des droits miniers… moins élevés que les avantages fiscaux !! Le Québec se serait ainsi privé de près de 137 millions de dollars de revenus en 2008, alors que les droits miniers s’élevaient à 94 millions de dollars…
Une république de bananes, dites-vous ?
Un article à lire pour en apprendre davantage sur l’industrie minière québécoise !
Les changements climatiques et ses bombes à retardement
Alors que plusieurs citoyens du monde entier réagissent au Climategate par une montée du scepticisme face au réchauffement climatique, les preuves d’une hausse des températures s’accumulent ; fonte accélérée des glaces, terrestres et marines, dégel du pergélisol des territoires nordiques, perte de productivité des forêts et des océans (capacité réduite à capter de CO2 atmosphérique). Ces événements sont de véritables bombes climatiques à retardement. En effet, selon divers scientifiques, ces évènements pourraient bien contribuer à accélérer les dérèglements climatiques.
Désormais, la concentration de CO2 dans l’atmosphère vacille autour de 385 ppm (parties par million), mais tend à augmenter constamment. Ainsi, à la lueur des affirmations de ces chercheurs, il apparaît que la concentration de CO2 dans l’atmosphère stabiliserait au même niveau durant des siècles, malgré un arrêt complet des émissions anthropiques. Autrement dit, ces bombes climatiques, citées plus haut, jouent contre nous.
«Le système a une inertie relativement importante», souligne le climatologue Hervé Le Treut.
Ainsi, plusieurs décennies devront s’écouler avant de parvenir à stopper complètement l’emballement climatique et de contraindre la hausse des mers, selon M. Treut.
M.
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