Dans un mémoire partagé, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal clament un arrêt définitif de tout mégaprojet routier encourageant les émissions de GES en milieu urbain. Pour être cohérent avec son plan de réduction des GES, Québec devrait opter davantage pour des projets qui n’augmenteront pas le trafic routier, comme c’est présentement le cas avec trois mégaprojets controversés ; le prolongement de l'A-25 entre Montréal et Laval, la modernisation de la rue Notre-Dame (est de Montréal), et la reconstruction de l'échangeur Turcot (Quartier du sud-ouest de Montréal).Or, dans la région métropolitaine, le transport contribue à près de 15 % des émission totales de GES au Québec, selon les responsables de la Santé. Il est donc impératif de repenser les modes de transport routiers à Montréal, principalement sur les grandes artères névralgiques. Augmenter la capacité routière en zones urbaines densément peuplées apparaît rapidement comme un non-sens dans un cadre mondial de lutte aux changements climatiques. C'est du moins la conclusion du mémoire, présenté par le directeur national de Santé publique, le Dr Alain Poirier, dans le cadre d'une consultation de la Commission des transports et de l'environnement, ayant pour but de déterminer les cibles éventuelles de réduction des GES à imbriquer dans le plan québécois de lutte contre les changements climatiques. En ce sens, il serait préférable de viser des cibles ambitieuses au niveau des transports, notamment 20% de réduction des GES, d'ici 2020, aux dires des autorités de la Santé.
Mobilisons-nous !
Manifestation Turcot ; vie ou mort de nos quartiers
Action symbolique dimanche le 8 novembre 2009
Rendez-vous à 1h30 p.m
au Métro Lionel-Groulx
M.
(Source : Bruno Brisson, Halte aux projets routiers, La Presse, 6 novembre 2009 ; http://www.cyberpresse.ca/actualites/200911/06/01-919109-halte-aux-projets-routiers.php)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire